Comment choisir un bon webanalyste ?
Vu sur le blog Get Elastic, quelques éléments de réponse à cette question de la part du légendaire Avinash Kaushik, auteur de Webanalytics : an hour a day et évangéliste Google Analytics.La vidéo dure 5 minutes environ.
Ses réponses :1. La connaissance préalable de l’outil importe finalement peu. En quelques semaines, une personne suffisamment rompue aux techniques de mesures d’audience sur Internet pourra rapidement s’approprier n’importe quel outil.Mon avis : Ce que vous ne pourrez pas lui apprendre en revanche c’est la façon de réfléchir et les facultés d’analyse.Ce point me semble particulièrement pertinent. Avoir l’expérience d’un outil est essentiel mais passer de l’un à l’autre sera facile pour un bon webanalyste. Inutile donc de préciser “parfaite maîtrise d’Omniture” dans vos annonces recrutement.2. Un bon webanalyste doit être passionné par le web et comprendre ce que ce canal a de si particulier, le pouvoir qu’il a d’atteindre les gens. Il doit être capable de penser comme les utilisateurs du site. Un compte twitter, flickr ou autre serait selon lui un bon indice.Je serais d’accord pour le côté passionné, moins sur le compte Flickr… En revanche, s’il ne lit pas blog-conversion… c’est mauvais signe 😉 3. Il faut savoir s’entourer de personnes qui ont une expérience variée et originale, elles sauront apporter un regard différent et enrichissant. Quelqu’un venant des canaux traditionnels (offline) ou un analyste d’un autre domaine, tel que la finance, pourra faire des merveilles, ou encore, et je cite Avinash, quelqu’un qui a dû reconstruire sa vie après quelques années de prison.Ce dernier exemple est un peu extrême bien sûr, et tiré de son expérience personnelle (pour que Michael Scofield devienne consultant Google Analytics tapez 1 ! ), mais l’idée à en retenir est que les parcours atypiques sont intéressants, qu’ils proposent un regard neuf et parfois plus pertinent. 4. Avinash profite également de cette courte interview pour faire s’étrangler les RH du monde entier (partisants du politiquement correct ou mysogines incurables) en affirmant que les femmes font de meilleurs analystes que les hommes (ahah ! ). Et les jeunes aussi (re-ahah ! ).Pas d’arguments à l’appui malheureusement… Mon patron (T pour ne pas le nommer 😉 ) dans son grand souci de l’équité et de la preuve par les faits me demande donc de tempérer ce point. Voilà qui est fait 🙂En conclusion, on retiendra que l’outil ne fait pas le webanalyste. Quelqu’un de curieux, faisant preuve de fraicheur d’esprit, un peu détective, passionné par le web, sensible à l’expérience utilisateur et avec un bon esprit d’analyse conviendra parfaitement.Pour continuer sur ce thème je vous conseille de lire ce post d’Avinash sur Occam’s Razor (un blog à lire absolument) sur l’emploi du temps idéal d’un webanalyste. Enfin si vous pensez correspondre à la description faite ci-dessus, n’oubliez pas que Converteo recrute.