Condamné à avoir un taux de conversion moyen de 2% ?
L’e-commerce français ou plus généralement mondial n’est pas condamné à afficher un taux de conversion à un chiffre. Il peut dépasser les 10% et potentiellement atteindre un jour prochain les 100%…
Bon arrêtons-nous deux secondes et évitons de faire un article sans intérêt. Je pourrais continuer à donner des chiffres, parler du e-commerce, de l’internet, de la paix dans le monde… 😉 Mais je crois, qu’il sera plus utile de parler de nos expériences au quotidien, et des chiffres auxquels nous sommes confrontés.
Avoir des références extérieures permet de se rassurer, et nous le savons tous, c’est déjà beaucoup. Mais avant de vouloir jouer à la comparaison, je crois qu’il faut en revenir aux fondamentaux. A l’école primaire, l’institutrice a pris le temps d’expliquer que les salades et les choux ne s’additionnaient pas. Mais depuis notre tendre enfance, nous avons perdu beaucoup de bon sens. En effet, combien de responsables de sites web se permettraient de comparer les performances de conversion de leur site avec celui d’autres acteurs sans faire l’effort de se rappeler que les taux de conversion sont le fruit d’équations complexes aux multiples variables.
Pour éviter de commettre des erreurs et surtout s’effrayer (ou se réjouir trop vite) en se rendant compte que le taux de conversion des autres acteurs est bien supérieur (inférieur) au notre, il faut se rappeler que dans l’idéal, il faut travailler à situation comparable, c’est-à -dire en essayant de trouver des acteurs proches sur les variables clefs qui interviennent dans l’équation du taux de conversion.
Pour être concret, je voudrai présenter quelques variables clefs, parmi les centaines de variables qui existent et interviennent pour expliquer un taux de conversion :
– la marque : définition, positionnement, offre, stratégie
– vos produits : degré d’implication, famille de produits, récurrence de l’achat, imaginaire…
– la valeur perçue de votre offre
– vos prix
– la saison
– l‘utilisabilité de votre site
– l’arborescence de votre site
– la navigation de votre site
– le règlement de votre site
– les garanties et contrats
– la mise en page
– le design de votre site
– la qualité de la rédaction
– votre processus d’achat
– le degré de ciblage de votre trafic (amener uniquement des visiteurs pertinents)
– votre concurrence (en ligne ou hors ligne)
Il y a bien d’autres variables qui entrent en jeu, mais j’espère ici avoir cité les plus importantes. N’hésitez pas à me faire part d’un oubli.