Piano Analytics et la fin des cookies tiers
Avec plus de 20 ans d’expérience, Vanessa CRITON, Manager Analytics & Conversion, accompagne les entreprises dans leurs projets data. Son expertise en analytics et webmarketing lui permet d’apporter des solutions concrètes aux enjeux métiers de ses clients. Son parcours professionnel riche et diversifié l’a amenée à évoluer dans des secteurs variés et à maîtriser une multitude d’outils dont elle est certifiée experte.
A retenir
- La fin des cookies tiers sur Google Chrome est prévue à partir de début 2025.
- L’impact de la fin des cookies tiers sur la collecte des données analytics sera minime dans la majorité des cas, voire nul pour les usagers de Piano Analytics.
L’industrie du marketing digital est en train de vivre l’un des plus grands changements depuis le début de son existence : la fin des cookies tiers. Bien que certains navigateurs, comme Safari d’Apple ou Mozilla Firefox, aient déjà pris des mesures à l’encontre des cookies tiers, le marché est surtout préoccupé, au gré de ses reports, par les annonces de Google concernant son navigateur Chrome.
Le leader du marché prévoit désormais la fin des cookies tiers sur son navigateur Google Chrome aux alentours de début 2025. La date fatidique est repoussée mais les questions se posent toujours autour des impacts que ce changement peut générer dans le cadre de l’analytics. Voyons ensemble ce qu’il en est pour Piano Analytics.
Cet article explore l’impact de la fin des cookies tiers et comment Piano Analytics offre une approche alternative pour la collecte et l’analyse des données.
Moins de données collectées ?
La première idée qui peut venir en tête quand on pense à la fin des cookies tiers est d’associer cette fin à une baisse du volume des données collectées. Et on comprend pourquoi cette interrogation est légitime quand on sait à quel point l’industrie s’est reposée sur ces cookies tiers pendant des années.
Dès 2018, la solution AT Internet (devenue Piano Analytics depuis) a opté pour la pose de cookies first party pour éviter les restrictions de certains navigateurs (exemple : ITP de Safari) sur les cookies tiers. Les cookies déposés par la solution ne sont donc pas affectés par la disparition de ce type de cookies.
Néanmoins cela n’empêche pas les adblockers de réduire considérablement la collecte de données. Pour contourner ces derniers temporairement ces derniers, Piano permet d’utiliser un domaine de collecte personnalisé appelé “Custom Domain Data Collection” (CDDC). Basé sur un sous-domaine de collecte déclaré sur votre “Domain Name Server” (DNS), ce système de collecte vous permet de récupérer un volume de trafic supplémentaire. Du moins jusqu’à ce que les adblockers se mettent à jour et détectent le contournement.
Voici un exemple de configuration de sous-domaine permettant de tracker en 1st party :
(source : Piano Analytics)
Grâce aux possibilités techniques de Piano Analytics, la fin des cookies tiers ne rime donc pas avec la fin des données analytics.
Complexité pour suivre les conversions de vos campagnes ?
Maintenant que vous savez que votre collecte on-site Piano Analytics est 1st party et fiable, observons de plus près le suivi du tracking média et des conversions.
Avant tout, il reste primordial de tracker correctement ses campagnes médias (SEA, Social, CRM, etc.) afin que les données puissent être retrouvées facilement dans Piano et que vous puissiez distinguer les différentes sources d’acquisition de vos visiteurs. On remarque que c’est un prérequis encore trop souvent négligé. Plus le tracking des campagnes comportera des manques ou des erreurs, plus grands seront les biais d’interprétations.
A propos du tracking média, la fin des cookies tiers impactera un élément qu’il sera alors plus difficile de suivre : le tracking des impressions publicitaires. Si vous trackez l’affichage de vos bannières publicitaires sur des sites éditeurs tiers, alors le cookie qui sera déposé sera obligatoirement un cookie tiers.
Prenons l’exemple, sur le site “converteo.com”, où Piano collectera via le CDDC “track.converteo.com” en 1st party. Tandis que si la collecte d’impression publicitaire s’effectue sur un site éditeur tel que lemonde.fr, nous serons alors dans un contexte 3rd party car les domaines sont différents. Les impressions seront toujours collectées mais de façon unitaire et sans forcément pouvoir être reliées à un utilisateur connu car ces cookies auront, potentiellement, déjà expiré. En résumé, il sera possible d’avoir les volumes d’impression mais, en les prenant en compte, l’attribution se retrouvera biaisée.
Mis à part ces impressions publicitaires, les segments de Piano Analytics seront toujours exploitables. Vos visiteurs seront suivis d’une session à une autre grâce aux cookies 1st party de Piano.
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Piano a su anticiper les évolutions techniques du marché pour proposer une collecte répondant aux besoins actuels des entreprises. Piano Analytics n’est pas directement touchée par la disparition des cookies tiers contrairement aux tags média de vos supports d’acquisition de trafic.
A ce jour, la solution la plus répandue pour pallier la disparition des cookies tiers est la mise en place d’une collecte côté serveur, appelée aussi Server Side.
Cette méthode de collecte peut également s’appliquer à Piano Analytics. Elle permet entre autres d’en finir avec les adblockers, d’avoir une meilleure qualité de cookies et un volume beaucoup plus conséquent de données.
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